Pêcher avec la canne à pêche pour brochets/sandres – Crivit Bottom/Feeder Fishing Reel Combo 300-8 Manuel d'utilisation
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Les grands poissons prédateurs sont une
charge pour nos eaux. Ils ne transforment
que fort peu en poids la nourriture prise.
Le brochet, p.ex. transforme la nourriture
très bien dans les premières années de sa
vie. Trois livres de nourritures donnent une
livre en propre poids. Mais cette relation 3
: 1 ne s'applique plus lorsque le brochet a
atteint 14 à 15 livres. Pour les brochets de
cette taille, la relation nourriture / poids
propre n'est que de 50 : 1.
Cette grande nuisance sur les réserves de
poissons dans nos eaux doit être combat-
tue par des mesures hégériques. L'endroit
où se trouve le poisson prédateur fait l'ob-
jet d'une pêche ciblée.
E q u i p e m e n t
La canne pour poissons prédateurs a une
longueur minimale de 2,70 m car il est
souvent nécessaire de pêcher à grande
distance. Une forte action parabolique
régulière fatigue plus rapidement les pois-
sons prédateurs principaux dans le tourbil-
lonnement. Ce sont les cannes à pêche en
fibre de carbone qui garantissent les meil-
leures qualités de lancer, de claquement et
de tourbillonnement. Elles sont préférables
aux cannes à pêche en fibres de verre.
En raison du poids de l'appât, la canne à
pêche doit présenter un poids de lancer
jusqu'à 100 grammes.
La ligne doit présenter un diamètre mini-
mum de 0,40mm, le moulinet doit contenir
au moins 175 m de ligne. Cette longueur
de ligne est nécessaire car le poisson pré-
dateur est souvent pêché sur une grande
d i s t a n c e .
L'équipement doit comprendre un mètre-
ruban, l'appareil d'insensibilisation, le cou-
teau et la pince de desserrage d'appât ain-
si qu'une aide à accostage grande et sta-
ble et une épuisette vaste ou une gaff
maniable.
Une nécessité absolue pour enlever
hameçon est le bâillon gueule ouverte. Il
ne blesse pas le poisson. Le blocage d'an-
gle du bâillon gueule ouverte doit être
réglé en fonction de la dimension du pois-
son pris.
Ap p â t s
Si le leurre ne donne pas les résultats
escomptés, la pêche s'effectue avec des
poissons-appât morts ou vivants.
Ce n'est que lorsque des mesures hégéri-
ques sont prises qu'il est possible d'utiliser
des poissons vivants comme appâts. To u-
te autre démarche est incompatible avec
la législation relative à la protection des
animaux. La pêche avec le poisson-appât
vivants doit faire l'objet d'une demande
auprès des autorités de la pêche qui déliv-
rent les autorisations.
Comme poissons, on choisit les poissons
se trouvant le plus souvent dans les eaux
tels que le gardon, le rotengle ou le meu-
n i e r. Les poissons prédateurs sont "nor-
malisés" en fonction des animaux dont ils
se nourrissent et qu'ils trouvent dans leurs
eaux. Outre les poissons morts, on utilise
également des morceaux de poissons
comme appâts. L'appât ne doit pas être
trop petit. Un gardon p.ex. d'une longueur
de 20 cm a la bonne dimension. Un grand
nombre de pêcheurs utilisent des appâts
trop petits.
P ê ch e
Pour pêcher le plus possible d'une façon
adaptée aux poissons, on utilise l'assem-
blage d'hameçons individuels et d'appâts
de nez.
Il est faux de monter l'hameçon à partir de
la gueule. Ceci se traduit très souvent par
de mauvaises morsures car lors de la mise
en place de l'appât, l'hameçon continue à
entrer dans l'appât et la traction exercée
par le pêcheur ne touche que
l'appât.
Il est correct de faire passer
l'hameçon au travers de la
narine et de le faire passer
par la gueule. Cette méthode
permet d'éviter de mauvaises
morsures.
Avant le lancer, régler le frein sur "souple"
car après le lancer, le moment couple aug-
mente en raison de la diminution de la lig-
ne enroulée et le frein réalise une meilleu-
re performance.
Si, p.ex. lors d'une bobine pleine (180 m,
ligne de 0,40), on règle le frein sur la moi-
tié de la force portante de la ligne et que
l'appât est éloigné de 90 m lors du claque-
ment (c'est-à-dire la moitié de la réserve
de ligne), la force de
freinage sur la bobine
s'est doublée grâce à
la diminution de la
réserve de la ligne. En
cas de fuite brutale, la
ligne est surchargée et
se déchire.
Un
poisson-appât
vivant ne permet pas
de procéder à de
grands lancers. Le
poisson est laissé dans
l'eau avec précaution.
On choisit à cet eff e t
un endroit dont on sait,
par une longue obser-
vation, qu'ici, un pois-
son prédateur a choisi
sa place.
On peut réussir également avec un pois-
son-appât mort. Il est proposé comme
poisson fixe (c'est-à-dire sur place) ou
comme appât au lancer à différents systè-
mes.
Il est important d'avoir un avançon en acier
d'une longueur de 1 m. La raison est évi-
dente: l'estomac se trouve au milieu du
poisson. Si le poisson prédateur de 1,20 m
avale l'appât proposé,
il avale en même
temps 60 cm d'avanç-
on en acier. Si l'avanç-
on est trop court, les
dents du poisson pré-
dateur arrivent à la lig-
ne principale monofile.
Si l'avançon est trop
court, le plomb frappe
de plus les flancs du
poisson et le poisson
prédateur recracherait
l'appât pris.
La morsure d'un pois-
son prédateur est atte-
stée immédiatement
par un coup. Il n'est
pas nécessaire d'at-
tendre que le poisson
ait effectivement avalé
l'appât, ce qui ne serait
pas une attitude con-
forme aux règles de la
pêche.
Un coup temporisé
n'est justifié qu'en cas
de poissons-appât de
plus de 20 cm.
Comme l'utilisation d'une canne à pêche
pour poissons prédateurs est l'une des
méthodes de pêche les plus difficiles, il est
conseillé lors de la première pêche d'em-
mener un collègue expérimenté pour vous
porter conseil.
Les organes des sens du poisson
p r é d at e u r:
1 Ouïe
2 To u c h e r
3 Odorat
4 Vue (voir et reconnaître)
5 Goût
Pêcher avec la canne à pêche pour brochets/sandres
MAUVAIS
appât de nez
CORRECT
appât de nez
Système d'hameçons pour
poisson-appât mort
Système d'hameçon 1 pour la
pêche au lancer avec poisson-
appât mort.
Système d'hameçon 2 pour la pêche au
lancer avec poisson-appât mort.
Bâillon gueule ouver-
te (demi-ouvertt)
Blocage
d'angle