Crivit Bottom/Feeder Fishing Reel Combo 300-8 Manuel d'utilisation
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Pêcher avec la canne à pêche pour
b r o c h e t / s a n d r e
La pêche au lancer est la pêche avec une
canne, un moulinet et un leurre pour des pois-
sons se nourrissant d'autres poissons. Une
canne au lancer légère est idéale pour pêcher
par exemple des truites, des perches et des
lottes goujons, une canne lourde des bro-
chets, des sandres, des silures et des aspes.
E q u i p e m e n t
La canne à pêche au
lancer subit de très
fortes sollicitations.
Le vrai pêcheur au
lancer utilise un mou-
linet stationnaire à
système de déclen-
chement rapide ou
même à une canne à
poignée revolver à
multimoulinet. L'élé-
ment important pour
les cannes légères
également est d'avoir
un avançon en acier
d'au moins 15 cm de
l o n g u e u r. A l ' e x c e p-
tion des eaux à trui-
tes, on trouve des
brochets dans les
mêmes eaux que cel-
les fréquentées par
les perches ou les
lottes goujons.
Une aide nécessaire
est un dispositif anti
enchevêtrement pla-
cé en amont. En rai-
son de la traction per-
manente exercée, on
ne peut empêcher
une torsion progres-
sive de la ligne et
donc, une usure pré-
maturée de la ligne.
Ce risque peut être
évité par un dispositif anti enchevêtrement.
Un petit conseil pour conserver correctement
tout ce qui possède un oeillet: une épingle de
sécurité.
Outre les accessoires nécessaires, il faut
emmener des feuilles argentées et de bâton-
nets de rouge à lèvres. Les feuilles argentées
rendent plus visibles les appâts sombres, le
bâtonnet de rouge à lèvres leur donne un
aspect plus attrayant.
Ap p â t s
Pour le choix de l'appât, s'en tenir aux règles
de base suivantes:
Temps obscur,
Eaux troubles = appâts clairs
Temps clair,
Eaux claires
= appâts sombres
Si on pense que des poissons à petites
dimensions se trouvent dans les eaux, on uti-
lisera des leurres avec hameçons individuels
ou retirera deux des trois hameçons. Le
pêcheur soucieux aplatira également l'ardillon
Afin qu'aucun poisson ne mordre de l'extéri-
e u r,
il faut
veiller à
ce que
l ' h a m e ç o n
ne soit pas
placé de
façon trop
rigide.
P ê ch e
Pour pêcher avec un
leurre, on essaie d'abor-
der au mieux les organes
des sens des poissons
prédateurs. Dès le lancer et
le claquement de l'appât à la
surface de l'eau, on aborde le
premier organe des sens du
poisson: l'ouïe. Le bruit de l'appât
claquant à la surface de l'eau
e ffraie la plupart des poissons et
les fait fuir. C'est la raison pour
laquelle, il convient de lancer la ligne au-
dessus des zones riches en poissons.
Avec leur ouïe, les poissons prédateurs s'o-
rientent fortement aux bruits que font les pois-
sons semblables aux carpes lorsqu'ils man-
gent. Ces bruits sont générés par les dents
pharyngées. Nous essayons d'imiter le cla-
quement des dents avec les leurres à l'aide
de perles intégrées. Elles se trouvent souvent
sur l'axe du dispositif de lancer ainsi qu'à l'in-
térieur de l'imitation.
Cette imitation de bruit de manger permet
d'attirer l'attention des poissons prédateurs
sur son présupposé butin. Il fait intervenir son
deuxième sens – l'organe de lignes latérales
– sentir et toucher. Cet organe permet à tous
les poissons de percevoir et de sentir les plus
petits mouvements d'eau voire refoulements
d'eau.
Outre l'énorme sensibilité de l'organe, la den-
sité élevée de l'eau (l'eau est env. 300 fois
plus dense que l'air) permet au poisson pré-
dateur de "sentir" sa proie présupposée à très
grande distance déjà. L'onde de pression de
la lamelle, les claquements des corps oscil-
lants, les corps vibrants dans l'imitation et le
leurre génèrent ce "profil de toucher".
Lorsque la proie et le poisson se rapprochent,
le sens suivant intervient – l'odorat. Les pois-
sons ont un odorat particulièrement dévelop-
pé et peuvent percevoir les particules d'odeur
les plus infirmes. L'odeur d'un poisson proie
peut être imitée par des arômes fixés avant,
sur ou dans l'appât (leurre).
Une fois que ces trois organes des sens les
plus importants du poisson prédateur ont été
excités, la dernière excitation pour la morsure
est la vue. Lorsque ces quatre excitations clé
sont réunies ouïe, toucher, odorat, vue, le
poisson prédateur est prêt à mordre.
Lors de la morsure, les deux derniers sens –
goût et contact direct – interviennent. Si la
présumée proie "n'est pas bonne" et donne
une sensation de dureté dans la gueule du
poisson et a un goût non naturel, il le relâch-
era immédiatement. C'est ici que le pêcheur
doit réagir rapidement en répondant à la mor-
sure par un mouvement de traction corre-
spondant.
Lorsque les leurres sont souples et préparés
avec des arômes correspondants, le poisson
ne reconnaît pas si vite son erreur et le mou-
vement de traction peut également s'eff e c t u e r
avec un léger retard.
Pour pêcher correctement dans les eaux, il
faut tout d'abord déterminer la profondeur des
eaux. Lorsque le leurre a touché l'eau, on
commence à compter régulièrement et ce,
tant que la ligne se déroule du moulinet. On
remarque le nombre auquel la ligne s'arrête et
le leurre a atteint le fond (p.ex. huit).
Si l'on désire guider le leurre dans ces eaux
juste au-dessus du fond, lors du prochain lan-
c e r, on enroule la prise de ligne au chiffre six
et on commence à tirer le leurre. Cette métho-
de ne peut naturellement être adaptée qu'a-
vec des appâts descendants tels que cuiller,
appât tournant, leurre ou imitation.
La méthode idéale est de guider avec la poin-
te de la canne à pêche vers la surface de l'e-
au. Le guidage doit s'effectuer irrégulièrement
et faire croire au poisson qu'il s'agit d'une pro-
ie facile. Lorsqu'on pêche sur une grande sur-
face et qu'on désire exercer un attrait supplé-
mentaire pour le poisson prédateur, il faut
essayer de déplacer la pointe de la canne à
pêche en effectuant un mouvement de balan-
cier pendant le guidage. Les leurres de pro-
fondeur sont guidées par levée et abaisse-
ment de la pointe de canne à pêche en la
récupérant en même temps. Les leurres exci-
tent beaucoup les poissons prédateurs, le
nombre de morsures est particulièrement éle-
vé. Comme la plus forte excitation provient de
la partie arrière du leurre non équipée d'un
hameçon, il arrive que des poissons préda-
teurs, la plupart du temps jeunes et sous-
dimensionnés mordent en vain.
Lorsqu'on pêche dans des eaux présentant
un grand nombre d'obstacles, le leurre ne
nécessite pas de turelures. A cet effet, il faut
appliquer le leurre comme indiqué à l'illustra-
tion.
Le maniement des imitations exige une plus
grande expérience. Il existe un grand nombre
de versions différentes. Même les profession-
nels ne les connaissent pas toutes.
Une règle fondamentale pour les imitations
flottantes avec lamelles: plus la récupération
ou la traînée est rapide, plus elle plonge en
p r o f o n d e u r. Avec les imitations munies d'une
lamelle réglable: plus la lamelle est haute,
plus elles passent en profondeur, plus la
lamelle est en profondeur, plus elles passent
à plat. .
En cas d'un nombre de "poursuites" trop éle-
vé pendant la pêche, il est conseillé d'attiser le
désir de manger du poisson. "Poursuite" sig-
nifie que le poisson suit le leurre jusqu'à la
rive sans le prendre. C'est un avançon "pala-
din" qui donne les meilleurs résultats.
Les cinq ou six bandes de feuille argentée en
amont de l'appât principal imitent un banc de
petits poissons fuyant devant un plus petit
poisson pré-
d a t e u r. Outre
le désir de
m a n g e r, cette
méthode anime
le besoin du
grand poisson pré-
dateur de défendre
son domaine.
Pêcher avec la canne à pêche au lancer pour truites/perches
1
2
4
5
3
Les organes des sens du poisson pré-
d at e u r:
1 O u ï e
2 To u c h e r
3 O d o r a t
4 Vue (voir et reconnaître)
5 G o û t
Imitation à lamelles
(mobiles)
Epingle de
sécurité
Leurre pour poisson prédateur
Montage sans turlute illustration inférieure
« Dispositif anti
enchevêtrement »
Avançon
PA L A D I N
Canne à
pêche
avec poids de lan-
cer de 30 – 60 g
FR